Paule lithophage
Catégorie : débrouillage
01.03.13
Je sais que les pierres se mangent – puisque la surface est perméable : je, grande bouche, pulpe vive et générale, recouverte par une peau que la sensibilité fièvre fait disparaître. La pierre se touche et choque sur la surface ; selon toute bonne logique, si j'annule la sécurité épidermique, elle passe en-dedans.
Et la lapidation en pluie,
et les balises, cairns et cailloux blancs,
et surtout cette pierre-ci dans le grelot du ventre qui le fait tinter à tous les vents :
celle qui sonne la terreur et arrête le sang,
celle aussi d'autres notes
d'autres ricochets intérieurs
C'est une nourriture comme une autre et ce que j'ai du moins est à moi.
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