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Où l'on peut lire une histoire de temps

 

Q.V., 23.05.13

 

Le temps est en abscisses et la densité en ordonnées.

 

 

J'ai aimé, hier, en écoutant Salmon, cette opposition frauduleuse entre raison et déraisonnable : il y tient bien lui-même, qui professe l'intelligence et aime la petite folie. La densité est déraisonnable, quoiqu'elle s'ordonne bien (facilité : charity begins at home) en joli cône lumineux.

Il y a une main végétale chatouillant les feuillages (facilité : grasp all, lose all?), des couleurs noyées et une éclaircie en supplément.

Il faudrait savoir ce qui se trouve plus loin que cet arbre-prétexte (facilité : pré-texte).

Belle carcasse de bois peint, mademoiselle, un vrai cimetière d'éléphants ! (facilité : et défense d'y voir.) On ne sait d'ailleurs pas trop, nous, ce que ces planches se souviennent avoir été. 

Ca semble, mais très heureusement, parce que l'arbre s'étire avec une sorte de mollesse, pousser vers l'amont (facilité : l'amont cèle, ou -ment). 

-- J'ai trouvé la forme exacte que ça a : comme une feuille épaisse dont on rabat un pan sur un autre, mais dont le pli n'est pas encore marqué - ou comme une plaque de mousse, plutôt. D'où le vide derrière, nécessairement : t+1 chevauche t-1, il n'y a plus d'abscisse supérieure à celle de f(t). Chouette arrondi, aimable courbe, madame. 

 

En même temps, on ne peut pas trop y croire, à cause de la camionnette de la CUS. 

C'est (facilité : tout est) question de cadrage. 

 

Heureusement, il y a un tissu d'autres planches en arrière-plan, bien confus, bien brut, qui mériterait qu'on s'y attarde. 



18/07/2013
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