Rêvé fenêtres ouvertes
25.05.13
Catégorie : Cartes postales
Je suis dans un espace extérieur indéfini avec le chapelier fou. Ses cheveux sont d'un roux clair, comme poudrés, et ses yeux maquillés de vert pâle ; il interroge insolemment deux policiers sur lui-même, qu'ils recherchent ; ils regardent ensemble sa photographie sans que les policiers ne découvrent que c'est lui, alors même qu'elle est son image fidèle, simplement renversée. Je dois ensuite, car c'est mon compagnon, aller voler pour lui son dossier au domicile des policier, qui sont H&J ; il lui manque des informations sur lui-même. J&H habitent la chambre qui était la mienne dans la maison de campagne de mes grands-parents, celle de mon enfance (même semi-obscurité). Il y a à côté de la porte une armoire, ou une de ces étagères-coffres que l'on voit dans certaines chambres universitaires ; j'y prends trois dossiers, mais, étonnamment, aucun n'est le bon ; je remonte dans la cache à côté de la porte et je fouille. H arrive, j'ai fermé la porte à clé ; je sais que d'être enfermée dehors lui fait peur. Je suppose, ensuite, que l'on me découvre ; à côté d'une salle de bain de chambre d'hôtel (celle de mon enfance, à nouveau), J, qui a perdu son rôle de policier, me fait, avec beaucoup d'amitié, la leçon parce que j'ai effrayé H. Il me fait ensuite, en passant, une observation sur l'odeur de mes cheveux ; je me révolte contre son manque de savoir-vivre et le gifle. Il recule, s'excuse pour cela et me regarde avec, toujours, la même amitié.
Je suppose ensuite que je suis condamnée et envoyée dans une sorte de bagne ; c'est au-delà de la mer, nous voyageons en groupe dans des camions amphibies. Je n'atteins pas le terme et me réveille au moment d'enlever mes vêtements pour rejoindre la troupe de futurs bagnards dans l'eau où ils se baignent nus.