early bird
28.04.13
Ivresse de fatigue
dans le train
Asséchés les trapèzes me ramènent à cette verticalité des débuts
[...]
Tout cligne
Je vais là où le passé oublie -- où ce roucoulement sous les toits encore me baigne
où je puis reprendre cet écheveau des reconnaissances
La dépigmentation est bien la même, du ciel et de la peau
J'ai beaucoup ri hier à mon propre théâtre
seule parlant encore aux lumières électriques
J'ai fait perler tous les éclats ne reste plus que la pauvreté des voyages
Je suis très exactement ce petit morceau de bois flotté
qui ne sait parler qu'à la main nue
"La mer est plus belle..." (Verlaine)
mai 2010
Retour aux articles de la catégorie Ivresses -