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Début pour un "Cortège"

"Il me suffit de tous ceux-là pour me croire le droit
De ressusciter les autres
Un jour je m'attendais moi-même
Je me disais Guillaume il est temps que tu viennes
Et d'un lyrique pas s'avançaient ceux que j'aime
Parmi lesquelles je n'étais pas"
Apll

 

 

Il n'y avait pas

de fleurs empoisonnées

dans le jardin de mon enfance

le liseron seul

étendait sa robe que je pouvais aimer

innocente

 

Et j'aimais l'étrangleur

 

Je ne crois pas avoir aimé

couper dans sa souplesse

et c'était mon devoir

ouvrière du jardin de

le détacher des roses je

ne crois plus aux roses peut-être

aux liserons me disais-je

mais tout cela est simple il n'y avait pas

de fleurs empoisonnées dans le jardin

de mon enfance et le liseron même

n'étouffe aujourd'hui

qu'une voix déjà close

 

Et j'aimais l'étrangleur pour ce que j'étais

étrangleuse ce que je ne sais pas dire

je m'étranglais moi-même

et je me disais Paule il est temps que tu viennes

Et j'aimai l'étrangleur que j'ai moi étranglé

 

Je m'occupais des roses

au jardin de l'enfance je taillais leurs tiges

en biais pour que l'eau

ne les fasse pourrir

 

Paule

il est temps que tu viennes

 

Et les temps ne sont plus du jardin

Pour qui ne voulait pas manger

les éclats végétaux rien pourtant n'était

cruel dans

les lieux de l'enfance 



19/06/2013
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